Cette fois ci, j' étais dans la eau d' un autre dans une sorte de dimension parallèle car ma famille était complètement différente que ce soit au niveau physique ou psychologique .
Mon père nous emmenait au numéro 16 de je ne sais plus quelle rue et je précise que la rue ne me dit strictement rien que ce soit dans le monde réel ou onirique .
La maison est tout à fait normale, on a un schéma clasique avec des voisins de chaque côté, tout est jusque là logique .
Cependant, une fois que nous entrons, nous voyons la mère en robe de chambre, ce qui m' interpelle vu l' heure qu' il devait être (je dirai vers midi) .
Ensuite, c' est le père que je vois, rien de particulier physiquement sauf que son travail est celui de détective !
Puis enfin, ce sont leur 2 filles qui entrent dans mon champ de vision et là ... je dois avouer qu' il y en a une des deux qui attire mon attention, elle est resplendiscante telle un soleil .
Le plus inattendu, c' est que mon frère éprouve le même sentiment pour sa soeur . ^^
De temps en temps, leur mère s' éclipse puis revient mais je n' y prête pas trop attention, je suis à deux doigts de baver . ^^
Puis, je ne sais plus trop quel évènement se produit mais la situation dégénère et je réussis à sauver la vie de celle dont je ne peux défaire mon regard et là son regard vis à vis de moi change du tout au tout .
On est presque mis à la porte, je récupère donc mes deux sacs avant de partir (j' ignore pourquoi j' ai pris deux sacs) et je croise brièvement le regard de la fille en question ; on reste quelques secondes interminables à se fixer mais on sait tout les deux que nous allons devoir nous quitter .
Arrivés à la voiture familiale, nous chargeons nos affaires et nous nous en allons .
Durant le trajet du retour, le père que j' ai dans ce monde (je précise après coup que j' ai aperçu que tout ce que je reconnaissais en moi dans mon reflet étaient mes yeux) nous explique la situation .
En fait, la mère profitait de notre présence pour rejoindre son amant qui était l' un des voisins et si nous n' avions pas été là, il y aurait eu un drame familial avec le mari détective qui aurait disjoncté et une de ses filles qui serait morte par accident sans mon intervention .
Là, pour ma famille, ça semble normal mais je découvre que mon père est une sorte de devin !
Il conclut en disant que nous avons chacun fait du mieux possible pour essayer de changer le destin mais qu' il y aura encore des conséquences sur le long terme .
Une fois rentré chez moi (enfin, une fois la voiture arrêtée), je décide de retourner sur place, je brûle d' impatience de pouvoir parler à la fille en question (je n' ai jamais osé auparavant) .
Une fois de retour au 16, je m' aperçois qu' elle n' est plus là, elle avait pris le train ... pour me rejoindre ! o_O
Du coup, je file à la gare et je dois être doué vu que je sais où elle est sans jamais y avoir mis les pieds et j' arrive pile quand son train part .
Le train est très particulier car il y a juste des sièges assis face à la voie (donc côté extérieur), bref, c' est un train à très faible vitesse, je dirai la vitesse d' un tramway et qui ne comporte pas de place DANS les wagons .
Là, je la vois avec une sorte de pochette à élastiques, le regard égaré et je lui fais signe mais elle est perdue dans ses pensées et ne vois rien .
Je crie inutilement car j' ignore son prénom et elle ignore le son de ma voix .
Bref, vu l' allure du train, je saute sur le siège d' à cpoté et elle me voit enfin !
On saute du train en marche et on oublie sa pochette .
Finalement, on repart à pied en suivant le long de la voie ferrée mais elle fatigue au bout d' un moment alors je la porte sur mes épaules .
Pendant ce temps, mon frère a fait des conneries monumentales, tout ce que je sais après coup, c' est qu' il comptait s' installer en Provence et acheter un dmaine pour y faire des champignons mais que là où nos deux familles n' étaient pas d' accord, c' était pour le nom du domaine .
Puis, avec la soeur qui était désormais folle de moi, nous avons fait le choix de partir à l' opposé, dans une région plus froide, on était tranquillement installé près d' un lac magnifique et d' une forêt de sapins, il y règnait une quiétude tout à fait plaisante loin des disputes familiales et de la frivolité des citadins .
J' étais au sommet du bonheur jusqu' à ce qu' une voix me hurle "il est midi et demie, tu vas bientôt te lever ?"