giggs a écrit:BSeeD a écrit:J admets meme pas qu on puisse parler de graphisme comme un element determinant de la profondeur d un jeu.
Je crois pas que quelqu'un ait parle des graphismes comme un element determinant de la profondeur... J'ai juste compris que pour certains, trouver un jeu graphiquement repoussant fait qu'on a pas du tout envie de s'y lancer. Ca se comprend surtout pour les FF ou tu vas vraisemblablement y passer des heures. Jouer tres longtemps dans un univers qui te deplait visuellement c'est quand meme super chiant...
Dire qu'un jeu est nul parce qu'il a des graphismes pourris c'est debile, mais dire qu'on a pas envie de jouer a un jeu parce qu'on aime pas c'est different.
Exactement. J'ai toujours lutté contre la prolifération des "films vidéoludiques" personnellement. Les jeux super beaux qui durent 5h à tout casser, ça va 5 minutes. Oublie par que j'suis un old school Nintendo quand y'avait de la qualité, j'ai JAMAIS privilégié les graphismes au moment de choisir un jeu.
Mais voilà, faut aussi savoir faire la balance, et être réaliste : si ça te fait mal aux yeux de jouer à un jeu, qui plus est un RPG, c'est dur de s'y mettre, y'a pas à chier. C'est faux et hypocrite de dire qu'on s'en "tamponne complètement". OK quand c'est un jeu que tu connais déjà, y'a la nostalgie, tu sais ce que le jeu vaut pour toi émotionnellement, ça t'aide à supporter.
FF7 j'y ai quasiment jamais touché, j'trouve ça vraiment horrible à regarder. J'reviens à FF9, que j'ai quasiment jamais touché aussi : c'est moche. Mais ça atteint pas le niveau de FF7 (ce qui est normal, c'est pas ça mon propos), donc j'sais que j'pourrais le faire tranquille sans me soucier des graphismes alors qu'ils sont loin d'être transcendants.
Maintenant, pour FF7, c'est pas ça qui m'empêchera de vraiment apprécier le jeu une fois que je serais dedans (parce que non, même si je trouve ça ignoble ça m'empêchera pas d'y jouer). C'est juste que la laideur du truc me donnera plus de mal à m'y mettre et à me plonger dans l'univers, c'est tout. Et en 2011, vous pouvez comprendre ça, non ?
La morale de l'histoire : faut jamais être extrême dans ses pensées.